Lovelyly . Lovelyly .

La belle de mai

femme blonde allongée dans un champ de fleurs

La belle de mai

Allongée dans le champ de fleurs printanières, le corps tout juste dévoilé par le tissu de soie blanche de son chemisier.

Les cheveux blonds éparts autour de son visage, aux lèvres encore rouges et gonflées par les baisers enflammés.

La main qui caresse négligemment la gorge et descend vers la naissance des seins, suit le souffle léger du vent. Elle est douce, subtile, ne demande rien de précis, elle poursuit le chemin sans se presser.

La voilà maintenant posée, sur le ventre, légèrement rebondit. Elle continue ses caresses sur les courbes généreuses, elle se fait joueuse et taquine, venant frôler le mont intime, jouant la mutine, sans pour autant se poser sur la fleur intime.

La respiration devient plus rapide, elle se veut invitation à l’exploration intime. Mais, la main est toujours mutine, elle avance, frôle, caresse, mais jamais ne se pose, jamais ne butine.

La voilà qui remonte vers les courbes généreuses, elle parcourt la plaine rosée, survole les deux collines, puis revient se perdre dans la plaine du mont intime. 

Cette fois, elle se pose, se stabilise pour une promesse d’exploration intime.

La flamme s’allume sous le souffle saccadé, elle prend de l’intensité, éclaire enfin le chemin, ouvre le passage vers la volupté.

L’exploration a commencé, la progression se fait lentement, nul n’est pressé d’être à l’arrivée.

Pas d’emballement, pas de bousculade, chacun prend son temps.

Chacun découvre ce temple, ancien et sans âge, vivant et vibrant de mirage. 

Le parfum subtil qui s’en dégage, procure un voyage sans égale. 

L’atmosphère est moite, humide et vibrante. 

Des vagues, viennent faire onduler la plaine, tel le vent dans les hautes herbes.

La main, butine avec délice le bouton de la rose, elle le taquine parfois vite, parfois doucement.

Le délice monte, il envahit le mont intime, déverse son supplice aux travers des vallées et courbes généreuses, s’invite à la pointe de chaque colline, emplit le corps et le cœur, et l’esprit, avant d’exploser dans un balai de sensations, d’émotions et de couleurs, laissant la belle de mai, flotter dans le parfum de la volupté. 

La plume sensuelle. 

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Lovelyly . Lovelyly .

Sonia, une vie nouvelle.

une femme, jeune divorcée, reprends son indépendance en mains.

La femme,était âgée d’une cinquantaine d’années. Cependant, loin de porter le poids des ans, elle exprimait une expression de femme libre, avec son corps pulpeux et son assurance naturelle. Libre, oui, elle l’était depuis peu, après des années sous la coupelle d’un mari qui ne voyait en elle que la bonne à tout faire et la mère de sa progéniture, elle avait fini par devenir invisible pour tous. Pourtant, cela faisait maintenant partie de son passé, car, aujourd’hui, ils venaient de passer devant le juge pour dissoudre leur mariage. Les enfants étaient grands et avaient leurs propres vies, donc inutile de continuer à faire semblant de jouer à la famille unie. 

Et, aujourd'hui, jour de sa liberté retrouvée, elle s’offrait enfin le voyage de ses rêves, c’est pourquoi elle se trouvait là, sur le quai de la gare de Lyon, prête à s’embarquer pour un long voyage en train de plusieurs jours. Elle avait hâte de découvrir les paysages d’Italie, et l’idée de dormir dans un wagon-couchette, qu’elle partagerait avec d’autres inconnus, lui donnait quelques frissons d’excitation.

Le train entra en gare à l’heure prévue, Sonia se dirigeât vers le wagon portant le numéro indiqué sur son billet. En revanche, quand elle arriva au pied de la porte du wagon, elle constata que sa valise, très lourde pour elle, allait être difficile à porter pour la monter dans le train. Alors qu’elle essayait de la soulever, deux bras puissants accompagnés d’une voix grave, arrivèrent pour la secourir. 

_ Attendez, Madame, je vais vous aider !

_ Merci, répondit Sonia, qui en relevant la tête, vit deux épaules bien larges, accompagné d’une tête brune aux cheveux courts, et de jambes aux fesses bien rondes dans le jeans serré. 

Une fois la valise posée dans le train, l’homme se retourna et tendit la main à Sonia, l’aidant à monter à son tour.

_ Merci pour votre aide, sans vous, j'aurais surement été la responsable du retard de départ du train, rigola la quinquagénaire;

_ C'est un plaisir, Madame

- Sonia, appelez-moi Sonia s’il vous plaît !

_ Marc, se présentât le jeune homme à son tour. Voulez-vous que je transporte votre valise à votre wagon ?

_ Ho, merci, mais à condition que vous acceptiez un verre ou un café ensuite afin que je puisse vous remercier !  s'entendit répondre  Sonia sans même avoir réfléchi à ce qu’elle disait;

_ Hé bien avec plaisir, Sonia !

Une fois installée dans son compartiment, Sonia prit quelques minutes pour se rafraîchir, elle devait rejoindre Marc dans quinze minutes au wagon-bar, aussi après que le train fut parti, constatant qu’elle était seule dans sa cabine, elle décida de troquer son pantalon taille par un jeans et un tee-shirt qui mettaient mieux ses formes généreuses en valeur, sans pour autant la faire paraitre pour une cougar qui chercherait à paraitre vingt ans de moins. Elle libéra ses cheveux bruns, et mis quelques gouttes de son parfum préféré, au creux de ses seins et derrière ses oreilles. Elle avait envie de plaire et de se sentir désirable, et un jeune homme comme Marc qui devait bien avoir au moins vingt ans de moins qu’elle, serait, un défi parfait à relever pour cela. 

Lorsqu’il arriva au wagon-bar, Marc repéra Sonia qui était déjà installée, elle portait un ravissant tee-shirt qui épousait les formes généreuses de sa poitrine, avec un beau décolleté. Il prit quelques instants pour observer la femme, elle était belle, certes plus âgée que lui, mais sa beauté était naturelle, elle n’était pas du style chirurgie esthétique, et lifting. 

En relevant la tête de son livre, Sonia vit que Marc l’observait, elle lui sourit et lui fit signe de la rejoindre.

_ Vous êtes bien installé dans votre cabine  ?

_ Oui, et vous ?

_ Également. Je pensais devoir la partager, mais finalement, je suis seul.

_ Vous partez pour un long voyage ?

_ Je vais visiter l’Italie, et vous ?

_ Je vais à Naples pour le travail.

Ainsi commençât entre eux une complicité naissante, et c’est naturellement qu’ils décidèrent de se retrouver pour le diner. 

L’ambiance tamisée du wagon-restaurant, le verre de vin rouge qui accompagné le repas gastronomique, et leur complicité grandissante, furent les ingrédients parfaits pour qu’une alchimie sensuelle se développe entre eux. 

C’est donc tout simplement que Marc raccompagnât Sonia à son wagon-couchette.

– Il est encore trop tôt pour dormir, veux-tu rester un peu ?

– Avec plaisir ! reprit le jeune homme, en sortant, une bouteille de vin rouge et deux verres qu’il tenait caché derrière lui.

– Voilà qui va agréablement accompagner cette soirée.

Ils s’assirent face à face sur la couchette, et reprirent leur conversation, sur un ton léger où bientôt la sensualité des sous-entendus fit place aux effleurements subtils.

Sonia passât sa main sur sa nuque dans le vain espoir de décontracter ses muscles endoloris, voyant son geste, Marc saisit l’occasion pour se rapprocher d’elle.

– Tu as mal ?

– Ho juste de la tension musculaire, rien qui ne peut être soulagé avec un bon massage. répondit la femme aguicheuse.

Marc ne dis rien, mais vint se placer derrière elle et entreprit de masser la nuque de Sonia. S’entend celle-ci se détendre sous ses doigts, il continua ses mouvements descendent doucement sur ses épaules, et sur l’avant de sa gorge. Comme la femme ne repoussait pas ses mains, il commença à descendre ses doigts vers les courbes généreuses que dessinaient les seins de Sonia. De même, il commença à promener ses lèvres sur la peau fine de son cou avec de légers baisers. Sonia se laissât aller contre le torse de Marc, lui facilitant l’accès à sa poitrine en guidant sa main. De sa main gauche, elle se servit, afin de caresser l’entre-jambe de Marc à travers son pantalon. Celui-ci devient bientôt trop serré sur l’érection qu’avaientt provoqué les caresses de Sonia. Alors celle-ci se retourna et embrassa le jeune homme, faisant descendre ses mains sur son torse dans le but de déboutonner sa chemise. Marc ne resta pas immobile, il entreprit de retirer son tee-shirt à Sonia et libéra les seins magnifiques de la femme du cocon de dentelle qui les maintenait prisonniers. Il prit le sein droit de la femme dans sa main et le malaxa, pinçant le téton pour le faire durcir.

Sonia parcourut le torse de son partenaire de ses lèvres, descendant vers la bosse significative de son entre-jambe, elle dégrafa le jeans, libérant le membre gorgé de sang de cette contrainte vestimentaire, Marc se releva afin de finir de se déshabiller. Il entreprit ensuite d’aider Sonia à finir de se dévêtir également, et l’allongeât totalement sur la couchette.

L’homme prit tout son temps pour explorer le corps de sa partenaire, il voulait savourer chaque parcelle de peau, leur procurant des sensations qu’elles avaient depuis bien longtemps oubliées. Puisqu’il devait être le premier amant de cette femme devenue libre depuis peu, il allait faire en sorte qu’elle aime sa nouvelle liberté sous toutes ses formes. 

Ils firent l’amour pendant de longues heures, parfois en douceur, parfois de façon plus ardentes, comme si Sonia voulait rattraper ces années perdues. 

Le petit matin les trouva tous les deux enlacés dans le wagon-couchette, ils ne parlaient pas, sachant qu’il n’y avait plus rien à dire, juste savourer ce moment de quiétude avant la fin du voyage et le début d’un autre voyage qui mènerait leur pas vers des destinations différentes. 

Lorsque Sonia sortie de la gare, elle mit la main dans sa poche afin de prendre son téléphone, mais elle sentit un morceau de papier, lorsqu’elle le prit . Elle lu ce simple mot :

“Se hai bisogno di compagnia, chiamami, sarò felice di farti da guida.” Marc

“Si tu as besoin de compagnie appel moi, je serais ravi de te servir de guide. “Marc

Sonia sourit, mais elle jeta le papier dans la poubelle, Marc avait été un merveilleux amant. Elle était désormais une femme libre et n’avait pas besoin d’un guide dans sa vie.

Fin.   La plume sensuelle. 

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